Liberté, écologie, développement personnel – tout est lié
Croyez-vous que « faire des efforts pour la planète » pourrait restreindre votre liberté?
…Alors que la plupart d’entre nous (j’utilise délibérément le ‘nous’ généralisant pour simplifier la lecture dans le reste du texte) articulons toute notre vie autour des (non-)choix des autres:
- nos horaires, dictés par notre employeur (/l’école), jusqu’à nos vacances et nos moments de repos
- nos achats, largement influencés par les modes, les choix des lobbys, les messages de la publicité, des assortiments des grandes surfaces (acheter un produit juste parce qu’il est en action…)
- nos loisirs, par les gens autour de nous (« il faut absolument que tu fasses ça! »), la pub, ou nos points cumulus
- notre vie, en allouant des plages fixes à chaque activité sans aucune flexibilité
- le quotidien, où on se prend la tête à ranger, nettoyer, chercher, parmi la surcharge d’objets, de papiers, de nourriture, vêtements,…
… et on attend la retraite, parfois sans savoir davantage ce que l’on veut faire de toute cette liberté, tablant (sans vraiment comprendre comment) sur le fait que la société nous permette de continuer notre train de vie en récompense des sacrifices concédés pendant 30 ou 40 ans…
Réveillons-nous!
Et si nous osions au moins nous poser la question de nos besoins réels, à nous, de notre corps, de notre esprit: « qu’est-ce que j’aime vraiment? »? Sortons de l’état « mental » permanent, des ‘il faut/je dois’. « Qu’est-ce qui me fait vibrer, me sentir vivant-e, vraiment? »
Revisitons nous croyances/convictions, sur nous, les autres, le monde. Osons essayer des choses nouvelles, celles proposées par notre cœur (cette idée irrationnelle voire complètement folle qui revient encore et encore: c’est probablement la plus sensée de toute!), apprenons à sentir/observer ce que cela génère en nous. Est-ce notre voix ou celle, projetée, de quelqu’un d’autre?
Sortir du moule
Sortons du moule, et oui, sans nulle doute, à l’image du « panier de crabes », nos proches, à coup de légères inquiétudes, de regards surpris, de conseils raisonnables, essayeront (inconsciemment) de nous ramener parmi eux, dans le confort terne de l’inconscience. Autorisons-nous à ne pas être compris, au moins un temps. Alimentons notre flamme – au risque de souffrir d’étouffement pour le reste de notre vie -, et quand elle brillera avec suffisamment d’éclat, les autres s’y intéresseront, et malgré leurs appréhensions, viendront s’y inspirer, s’y réchauffer. On est bon pour personne quand on est malheureux ou même juste « ok ».
S’éveiller, à soi
Et que croyez-vous qu’il se passe, quand vous nous éveillons, à l’écoute de notre cœur, de nos besoins ; à s’autoriser à faire ce qu’on veut, quand, où et avec qui nous voulons, vraiment? Non seulement nous brillons et aidons les autres à briller à leur tour, mais nous arrêtons aussi de consommer comme des canards qu’on gave ; parce que nos besoins profonds (sécurité intérieure) sont simples et beaux, proches de l’essentiel ; et que nous n’avons plus besoin de compenser nos frustrations latentes et quotidiennes en se remplissant de n’importe quoi
Être éveillé, connecté à soi, c’est aussi être conscient que l’on fait partie d’un Tout (-> la « planète » du début) et s’harmoniser naturellement avec, au moins jusqu’à un certain point.
La plus grosse part de notre consommation absurde et effrénée est due à l’inconscience profonde et tellement peu naturelle qu’on s’en libère assez rapidement une fois qu’on s’autorise, par exemple, à faire au moins une activité « professionnelle » (celle qui occupe la plus grande part de votre temps) avec laquelle on se sente réellement en accord.
=> Et si nous autorisions à nous poser des questions?
« Un cavalier fonçait sur une route. Un paysan qui le vit passer lui cria: « Et où allez-vous comme ça? ». Le cavalier: « Je ne sais pas, demandez au cheval! ».
=> Et vous, où allez-vous?