Beaucoup de règles, de principes et de conventions sont basés sur le « ce que tout le monde fait » : être au bureau de 8h à 17h, au bord du lac ou à la campagne le dimanche après-midi, faire les courses le samedi et prendre les transports à l’heure de pointe… souvent aux endroits où il y a le plus de monde rassemblé. Cela paraît simpliste, mais ce schéma standard bien ancré transparaît de toutes les façons dans les actes et les comportements de beaucoup, jusqu’à l’indépendant ou dans un contexte d’épidémie.
L’instinct grégaire
L’instinct grégaire, le sentiment d’appartenance et le besoin de se sentir accepté, sont inconsciemment pour beaucoup dans ces « normes ». Actuellement, les mesures liées à la pandémie de Covid sont largement associées à ces comportements les plus fréquents.
Trouver son espace de liberté
Comment dès lors, trouver son espace de liberté, tout en limitant les risques, sans pour autant se priver ce qui est essentiel : mouvement, air frais, contact ?
Faire autrement
En faisant ne serait-ce qu’un peu « autrement », autant que possible : questionner vos habitudes et votre « consommation », privilégier les lieux et les moments calmes pour se promener, les petits commerces ; les transports hors heure de pointe, le vélo ou les pieds, s’entourer d’un nombre de personnes limité, des relations de confiance et de qualité, goûter à la douceur d’une balade en forêt en dehors des sentiers battus.
De nouvelles expériences
Et si c’était l’occasion de nouvelles découvertes et expériences ? Ces endroits près de chez vous où vous n’êtes jamais allé ; la lumière du petit matin au bord du lac ; des chemins de traverse accessibles à pied en dehors des axes routiers ?
Simplifier et s’écouter
De manière générale, en apaisant sa vie, on accroît sa capacité d’écoute de ses propres rythmes et besoins :
→ pendre du temps de « solitude joyeuse », pour vous, au calme, dans la nature, pour écrire, méditer ou contempler…
→ marcher, sortir, s’aérer, en particulier dans la nature
→ filtrer ce qui vous parvient, en particulier via les médias (actus, notifications, réseaux sociaux) ou les gens autour de vous, pour préserver votre espace intérieur et votre énergie
→ sentir et choisir les lieux, personnes et activités où vous vous sentez à l’aise, libre et à votre place
Se rebeller ouvertement, lutter est libérateur d’une certaine manière, mais enferme aussi dans un cycle de confrontation épuisant. Une lutte incessante qui se retourne parfois contre soi-même, et impacte à coup sûr les personnes qui nous entourent.
Trouver un espace de liberté intérieur est nourrissant et permet d’évoluer indépendamment des circonstances. En contribuant, en donnant à sa manière ce que l’on a de meilleur à apporter aux autres et au monde. En préservant son potentiel créateur pour donner, donner envie et inspirer : prendre l’entière responsabilité de ce qu’on est, de ce qu’on dit, fait, ne dit pas et ne fait pas. Rester connecté à sa Source, pour être en mesure de faire des choix du cœur, plutôt que dans l’émotion d’une réaction à un événement extérieur qui nous coupe d’une bonne partie de nos ressources les plus belles.
→ cultiver la simplicité en tout, sur la base de que l’on a déjà
→ cultiver sa vision à long terme, joyeuse, vaste, rayonnante
→ comment contribuer, faire mieux avec ce que j’ai déjà ?
→ qu’est-ce que je peux apprendre de cette expérience ?
→ comment faire mieux, autrement ?